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SUITE 
TANGO
METTANT EN VEDETTE
Stéphane Tétreault, violoncelle
Denis Plante
, bandonéon

Dimanche 11 février 2024 à 14H00
Au Centre cul
turel Desjardins
20 Rue Saint-Charles-Borromée S, Joliette

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Suite Tango nous est proposé par ce tandem inusité qui s’attaque à la Suite Tango : six pièces originales composées par Denis Plante, inspirées des Suites pour violoncelle seul de J. S. Bach. Un lieu où la musique savante s’encanaille et où le tango devient vertigineux.

<<Une création de Denis Plante dont on se souviendra>>
                   Caroline Rodgers, Ludwig van Montréal

<<Stéphane Tétreault excelle dans ce genre musical>>
                   Caroline Rodgers, Ludwig van Montréal

Le programme

<<Suite Tango>>


Charles Gounod (1818- 1893) et J-S Bach (1685-1750)
     Ave Maria, arr. Denis Plante     

Denis Plante (1972 - )
     
Suite Tango

          Suite n°1 : Argentina
               I. Preludio
             II. Silbando
           III. Tango

          Suite n°5 : Mística
             II. Scordatura

          Suite n°6 : Bach to Tango
               I. Coral
             II. Recitativo
           III. Canto
            IV. Milonga-cayengue

Denis Plante (1972 - )
          La Ballade des pendus*

Denis Plante (1972 - )
          Le Mat

Entracte

Astor Piazzola (1921-1992)
          Libertango, arr. Denis Plante
 
Denis Plante (1972 - )
          Suite n°2 : Noche de Tango
               I. Cello solo

Denis Plante (1972 - )
         Oracion

Denis Plante (1972 - )
         Ménage à trois

Angel Villoldo (1861 - 1919)
         El Choclo, arr. Denis Plante

Osvaldo Pugliese (1905 - 1995)
         La Yumba

Astor Piazzola (1921-1992) 
        Oblivion

Astor Piazzola (1921-1992) 
        Adios Nonino
 

Biographies des Artistes

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Crédit photo : Jean-François Hétu

Denis Plante, né le 17 octobre 1972 à Montréal, est un musicien québécois. Il est compositeur, parolier, arrangeur, auteur dramatique, et virtuose du bandonéon. Depuis 2020, Il est directeur de production pour l'orchestre de chambre des Violons du Roy.
Il a grandi au sein d'une famille de musiciens spécialisés dans le répertoire de la Renaissance française, interprété avec des instruments d'époque dont la chalemie, le cervelas, la douçaine ou l'épinette. Son père a fait des études en lettres médiévales et sa mère est compositrice.
Après des études en hautbois et en guitare, il découvre le jazz et le bandonéon avec la musique d'Astor Piazzolla à son premier récital en Amérique du Nord, au Spectrum de Montréal en 1995 dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal. Il voyage en Argentine avec son frère Antoine et revient avec un bandonéon qu'il apprend à jouer de manière autodidacte. Son épouse est de culture argentine. Il apprend à danser le tango argentin et c'est au début des années 2000, qu'il forme son premier groupe Tango Vivo, un quatuor, pour jouer dans les salons de tango argentin. Il produit un premier disque Noche de Tango avec ses premières compositions. Son groupe Tango Vivo apparait dans le film Tango in a cold city d'Alistair Brown pour l'Office national du film du Canada. Il se fait remarquer du groupe Quartango qui l'invite à le rejoindre. Après une tournée au Brésil, il enregistre avec eux le disque Esprit qui se mérite un prix Opus en musique du monde et obtient une nomination au prix Juno. Quartango enregistre Macadam Tango en 2001 qui fait l'objet d'un film pour la télévision avec les contributions de Térez Montcalm et de Juan Carlos Cáceres.
En 2004, il fonde le label Flores de Nacar comme support pour ses compositions de tangos impressionnistes. Avec le quatuor à cordes Racines il enregistre le CD Cantos de bandoneon, nommé pour un prix Opus en jazz et musique du monde puis Café Tango en 2005.
En 2008, Denis Plante crée des spectacles qui innovent en se mettant en scène lui-même avec des danseurs et comédiens. C'est ainsi que sont créés Orphée et Eurydice Tango qui instaure un dialogue entre un orgue d'église et un bandonéon ainsi que Roméo et Juliette Tango qui donnera naissance à un disque intitulé Astorias. Les deux spectacles sont joués sur les scènes de Montréal. En 2009, Denis Plante déplace le pivot de ses activités dans la ville de Québec. Il forme le trio de Tango Boréal qui supporte ses compositions. En cette même année, il participe à la formation de Bataclan, un trio musical inédit composé d’un basson, d'un clavecin et d'un bandonéon. Un premier disque intitulé Bataclan est sorti en 2009. Un second, intitulé Dandy sortira deux ans plus tard.
En 2010, Jorge Luis Borges sert de thématique pour le premier festival de Québec en toutes lettres. Denis Plante au bandonéon est accompagné des Violons du Roy pour interpréter la musique d’Astor Piazzolla. Le comédien Sébastien Ricard fait la lecture de textes choisis dans les publications de Borges. En 2011, Tango Boréal sort un disque éponyme qui se méritera un prix Opus l'année suivante pour le meilleur album en musique du monde. La même année, le trio de Tango Boréal amorce une tournée internationale qui l’amènera en Asie, en Inde, en Russie et en Pologne. En 2012, il recevra un prix pour le rayonnement de la culture et produira un deuxième disque intitulé 4 Buenos Aires et en 2014 ce sera Pampa Blues doublement primé par un prix Opus et un prix Felix en musique du monde pour l'année 2015.
Depuis 2014, Denis Plante est régulièrement invité par son frère Antoine Plante, qui est chef d’orchestre et directeur artistique de l’orchestre de chambre Mercury de la ville de Houston aux États-Unis. Ensemble, ils produisent des spectacles multimédias dans une scénographie intégrée au concept du spectacle. C’est ainsi que furent présentés à Houston : The Crimson Prince of Venice en 2014-2015, Bach et Piazzolla (2016), American Skies (2017) ainsi que The Flowers of Evil1 (2019). En 2016, il écrit une pièce de théâtre, Tonka qui sera présentée au Théâtre Périscope de Québec.
En 2019, il s’inspire du livre des merveilles de Marco Polo pour raconter ses voyages. La même année, il présente Maestro Tango, spectacle musico-théâtral dans un évènement bénéfice pour le Nouvel Ensemble Moderne de la Faculté de musique de l'université de Montréal. Depuis 2020, il est le directeur de production et responsable des tournées pour Les Violons du Roy.
Aujourd'hui, Denis Plante habite dans la ville de Québec.

ref : wikipedia

Stéphane Tétreault - Crédit photo Frederik Robitaille - LowRez.jpg
Crédit photo : Frederick Robitaille

Stéphane Tétreault, violoncelliste, est le fils d’Alain Tétreault et Ginette Ravary. Né le 10 avril 1993 d'un père musicien, il tiendrait aussi son intérêt pour la musique de sa famille maternelle puisque le grand-père de Mme Ravary a transmis sa passion à ses enfants et petits-enfants. La musique a toujours été présente dans la famille et le garçon a grandi auprès d’une mère et d'un père mélomanes.
Dès l’âge de 16 ans, il obtient les meilleures notes parmi 700 élèves lors de son audition en vue d’accéder à l’Université de Montréal en deuxième année d'un baccalauréat en interprétation.
Doué dans plusieurs domaines depuis sa tendre enfance, son intérêt marqué pour la musique et les arts incite ses parents à l’inscrire dès la maternelle à l'école FACE, une école axée sur les arts, adjacente à l’Université McGill. On remarque tout de suite son oreille absolue, phénomène rare qui incite sa professeure de musique à recommander une formation avec la méthode Suzuki. Plusieurs enfants de son groupe ayant opté pour le violon et manquant de volontaires pour le violoncelle, la professeure promet un cadeau à ceux qui modifieront leur choix. Il n’en faut pas plus pour attirer l’attention de l’enfant de 7 ans qui accepte cette offre; « … elle m'a acheté trois CD, une fois les classes termi-nées… » avoue le jeune en riant. Stéphane est vite conquis par ce nouvel instrument à cordes, il rêve bientôt d’être soliste… et c’est parti!
Il n’a que 9 ans lorsqu’il rencontre le grand violoncelliste Yuli Turovsky, fondateur et directeur de l’orchestre de chambre I Musici de Montréal. Ce dernier accepte de lui enseigner le violoncelle et l’encourage à trouver sa propre personnalité. Une relation privilégiée se développe entre le jeune garçon et son mentor qu’il admire et affectionne comme un troisième grand-papa. Stéphane aura étudié pendant plus de 10 ans sous la tutelle du regretté violoncelliste et chef d’orchestre.
Détenteur d’innombrables prix et distinctions, Stéphane Tétreault est le récipiendaire du Prix Virginia-Parker 2019 du Conseil des arts du Canada. Il est également le lauréat du Prix Opus 2022 pour « Interprète de l’année », décerné par le Conseil québécois de la musique et accompagné d’une bourse du Conseil des arts du Canada. En 2018, il a reçu le « Maureen Forrester Next Generation Award » du Festival Stratford Summer Music en reconnaissance de sa sensibilité, la maîtrise de son instrument et ses grandes qualités de communicateur. En 2015, il fut choisi dans la « Classe d’Excellence de violoncelle » Gautier Capuçon de la Fondation Louis Vuitton et s’est vu remettre le « Career Development Award » du Women’s Musical Club of Toronto. En 2013, il a reçu la toute première « Bourse de carrière Fernand-Lindsay » de la Fondation Père Lindsay de même que le « Prix Choquette-Symcox » des Jeunesses Musicales du Canada. Lauréat du Premier Prix au Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal Standard Life-OSM 2007, il a été nommé « Révélation Radio-Canada » en musique classique, « Découverte de l’année » au Prix Opus et « Personnalité de la semaine » par le quotidien La Presse.
Nommé premier soliste en résidence de l’Orchestre Métropolitain, Stéphane s’est produit entre autres avec Yannick Nézet-Séguin lors de la saison 2014-2015. En 2016, il fait ses débuts avec l’Orchestre de Philadelphie, sous la direction de Maestro Nézet-Séguin, et il se produit au prestigieux Gstaad Menuhin Festival en Suisse. Au cours de la saison 2017-18, il a pris part à la première tournée européenne de l’Orchestre Métropolitain avec Maestro Nézet-Séguin et fait ses débuts avec le London Philharmonic Orchestra.
Stéphane a partagé la scène avec le célèbre violoniste et chef d’orchestre Maxim Vengerov, les pianistes Alexandre Tharaud, Jan Lisiecki, Louis Lortie, Roger Vignoles, Marc-André Hamelin, Charles Richard-Hamelin et John Lenehan, ainsi qu’avec les chefs Michael Tilson Thomas, Paul McCreesh, John Storgårds, Rune Bergmann, Kensho Watanabe et Tung-Chieh Chuang et bien d’autres. Il a aussi participé à de nombreuses classes de maître, notamment avec les violoncellistes Gautier Capuçon et Frans Helmerson.
Son premier album sous étiquette Analekta, enregistré avec l’Orchestre symphonique de Québec sous la direction de Fabien Gabel s’est vu remettre le « Editor’s Choice » du prestigieux magazine Gramophone. En 2015, il signe un deuxième album, sur des œuvres de Haydn, Schubert et Brahms avec la pianiste Marie-Ève Scarfone qui se retrouve sur la liste des meilleurs albums de l’année « Critic’s Choice 2016 » de Gramophone. En 2017, Stéphane se joint à la harpiste Valérie Milot et au violoniste Antoine Bareil pour produire un enregistrement consacré aux trios pour violon, violoncelle et harpe. Ses trois albums ont tous reçu des nominations dans la catégorie Album classique de l’année au Gala de l’ADISQ.

« La te
chnique d’archet est immaculée et la maîtrise de l’harmonie et des contrastes omniprésente. » Joanne Talbot, The Strad Magazine

« Le jeu solo est étonnamment mature, non seulement dans la technique, mais aussi la chaleur, l’éclat et la
subtilité des couleurs et de l’inflexion. »
Geoffrey Norris, Gramophone

« Stéphane Tétreault est non seulement un technicien parfaitement accompli mais encore, et surtout, un interprète de génie. » Claude Gingras, La Presse

Il est titulaire d’une maîtrise en interprétation à l’Université de Montréal.

Stéphane joue sur le violoncelle Stradivarius « Countess of Stainlein, Ex-Paganini » de 1707, qui lui est gé
néreusement prêté par Madame Sophie Desmarais
ref : tetreaultgenealogie.com, stephanetetreault.com, wikipedia

Pour votre culture
En quoi le bandonéon est-il différent de l'accordéon ? Tout d'abord et bien qu'ils se ressemblent, les deux instruments ont des timbres très différents. Ensuite, la technique : au bandonéon, on ouvre l'instrument des deux côtés, alors qu'à l'accordéon, le geste ne s'effectue qu'à la main gauche.

BON CONCERT À VOUS

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