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Ancre 1


Nuit Blanche
METTANT EN VEDETTE
Le Duo Fortin - Poirier

Dimanche 13 février 2022 à 14H00
À la Salle Rolland-Brunelle
20 Rue Saint-Charles-Borromée S, Joliette

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Le programme
Nuit blanche
Le thème de la nuit y est exploré dans toutes ses déclinaisons : le doute, l’angoisse, la passion, la fête, l’amour et le rêve s’y côtoient à travers des œuvres pour piano à quatre mains de grands compositeurs classiques et modernes. Le ballet des quatre mains sur le clavier continue d’émerveiller et de surprendre grâce à une projection sur grand écran tout au long du concert, le tout supporté par la finesse d’une conception d’éclairage signée par Alexandre Péloquin. Au moment où la lumière dorée du crépuscule courtise le bleu profond d’un ciel enveloppant, on sent la nuit qui approche à petits pas. Aux premières notes délicates de Rapsodie espagnole de M Ravel, une atmosphère de magie s’installe : c’est le prélude à une nuit qui promet de faire chavirer mais aussi d’apaiser les âmes. On entendra dans le magnifique extrait d’Orphée et Eurydice de C.W. Gluck une mélancolie déchirante dans laquelle on se laisse bercer par les eaux troubles d’un destin résigné. Les célèbres Danses polovtsiennes de A Borodine plongeront l’auditeur au cœur d’une cérémonie de danses tantôt frénétiques, tantôt douces, tantôt exaltantes, évoquant les chassés-croisés effrénés d’un groupe de noctambules. La seconde partie est dédiée aux œuvres de compositeurs vivants, dont les nombreuses atmosphères reflètent tout ce que peut-être une nuit blanche : angoisse, fête, amour et fantaisie. D’entrée de jeu, Fazil Say nous transporte dans une obscurité oppressante, voire cauchemardesque avec Night. La pièce Entre la veille et le sommeil de la québécoise Maggie Ayotte évoque en douceur cet état de flottement, de vacillement semi-conscient alors que la magnifique pièce Enamorada composée par le pianiste argentin Victor Simon aborde le thème de l’intimité passionnée. La pièce Clockwork d’Alphonso Peduto nous entraînera vers le sentiment d’impuissance face au temps qui passe. Cette nuit blanche fera finalement place à l’éclatante Fiestravaganza du jeune Shaun Choo.
- Rapsodie espagnole, M. Ravel (1875 - 1937)
     1. Prélude à la nuit
     2. Malagueña
     3. Habanera
     4. Feria
- Ballet d'Orphée et Euclide, C.W. Gluck (1714 - 1787) Arr. Greg Anderson
- Le prince Igor - Danses polovtsiennes, A. Borodine (1833 - 1887)
     1. Danse des jeunes filles
     2. Danse des hommes
     3. Danse collective
     4. Danse des garçons
     5. Danse finale
- Night, F. Say (1970 - )
- Entre la veille et le sommeil, M. Ayotte (1992 - )
- Enamorada, V. Simon ( 1966 - )
- Nachtmusik ( extrait ), A. Peduto (1987 - )
     1. Clockwork
- Fiestravaganza, S. Choo (1991 - )
 

Biographies
Les artistes
Duo Fortin-Poirier
Formé des pianistes Amélie Fortin et Marie-Christine Poirier, le Duo Fortin-Poirier s’impose par des interprétations fougueuses à quatre mains, remarquées pour leur grande vitalité. Sa force d’ensemble exceptionnelle est alimentée par une grande affinité dans le jeu de ses deux interprètes, mais aussi par une sensibilité vive et partagée.
Depuis sa formation en 2005, le Duo Fortin-Poirier se démarque au Canada comme à l’international, cumulant les bourses, les premiers prix et les distinctions (1er prix au Concours de musique du Canada, 2e prix au Concorso Pianistico Internazionale Roma en 2013, finalistes au Concours international de piano à quatre mains de Valberg en 2009 et au Liszt 200 Chicago International Duo Piano Competition en 2011 ; mention spéciale du jury au International Edvard Grieg Piano Competition en 2010, bourses des conseils des arts du Québec et du Canada).

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Très actif sur la scène nord-américaine, le Duo Fortin-Poirier a créé en 2008 Vingt doigts et un piano, le premier concert classique à avoir été sélectionné pour les Entrées en Scène Loto-Québec (2013-2014). Le concert Mémoires a également reçu l’éloge de la critique et a été présenté plus d’une centaine de fois en tournée à travers le Canada, l’Ouest américain et le Mexique.
Leur représentation de ce concert au festival de musique de chambre Concerts aux Îles du Bic (août 2017) leur a valu deux nominations à l’édition 2018 du gala des Prix Opus. Les disques Vingt doigts et un piano (2013) et Mémoires (2017) sont diffusés régulièrement sur les ondes d’Espace Musique et d’Ici Radio-Canada Première. Leur nouveau concert Nuit Blanche, un événement unique en son genre, composé d’un répertoire éclatant, de projections en direct du ballet des quatre mains et de jeux d’éclairage créatifs, sera en tournée dès 2021.

Biographies
Les Compositeurs et Compositrices

Maurice Ravel est né le 7 mars 1875, dans la maison Estebania, quai de la Nivelle à Ciboure, près de Saint-Jean-de-Luz, dans les Basses-Pyrénées.
Son père, Joseph Ravel (1832–1908), d'ascendance suisse et savoyarde, était un ingénieur renommé qui travailla notamment à la construction de lignes de chemin de fer et dans l'industrie automobile et étendit les recherches d'Étienne Lenoir sur les moteurs à explosion. Sa mère, née Marie Delouart (1840–1917), femme au foyer après avoir été modiste, était née à Ciboure d'une famille établie dans ce village depuis au moins le XVIIe siècle. Il avait un frère, Édouard (1878–1960), qui devint ingénieur et avec lequel il garda toute sa vie de forts liens affectifs. En juin 1875, la famille Ravel se fixa définitivement à Paris où il décèdera le 28 décembre 1937.
Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plus influente  de  la  musique  française  de  son époque et le

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principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXe siècle.
Son euvre, modeste en quantité (quatre-vingt-six œuvres originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d'influences variées s'étendant de Couperin et Rameau jusqu'aux couleurs et rythmes du jazz, dont celle, récurrente, de l'Espagne.Caractérisée par sa grande diversité de genres, la production musicale de Ravel respecte dans son ensemble la tradition classique et s'étale sur une période créatrice de plus de quarante années qui la rendent contemporaine de celles de Fauré, Debussy, Stravinsky, Prokofiev, Bartók ou Gershwin. La grande majorité de ses œuvres a intégré le répertoire de concert. Parmi celles-ci le ballet symphonique Daphnis et Chloé (1909-1912), le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre pour la main gauche (1929-1930) et en sol majeur (1929-1931) et l’orchestration des Tableaux d'une exposition de Moussorgski (1922) sont celles qui ont le plus contribué à sa renommée internationale. Reconnu comme un maître de l’orchestration et un artisan perfectionniste, cet homme à la personnalité complexe ne s'est jamais départi d'une sensibilité et d'une expressivité qui, selon Le Robert, lui firent évoquer dans son œuvre à la fois « les jeux les plus subtils de l’intelligence » et « les épanchements les plus secrets du cœur ».

Christoph Willibald, Ritter (chevalier) von Gluck est un compositeur d'opéra de la période classique, né à Erasbach, dans l'électorat de Bavière, le 2 juillet 1714 et mort à Vienne, dans l'archiduché d'Autriche, le 15 novembre 1787.

Il a transformé l'opéra avec sa célèbre « réforme » visant à introduire le naturel et la vérité dramatique, et qui a notamment occasionné la querelle des Gluckistes et des Piccinnistes, qui l'opposa aux défenseurs de l'opéra italien, sans jamais toutefois le brouiller avec qui que ce soit. Il reste l'un des compositeurs les plus importants de la musique de la période classique dans l'aire germanophone avec Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, Karl Ditters von Dittersdorf, Franz Krommer et Carl Philipp Emanuel Bach. Il ouvre la porte au classicisme viennois dont il est le premier jalon significatif.

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Portrait partiel
Gluck par Joseph Siffrein Duplessis, 1775.

Dès son plus jeune âge, Gluck montre des dispositions pour la musique. À Kreibitz, il suit ses premières leçons de musique et apprend le violon. Son intérêt pour la musique va alors croissant. Pourtant, son père – suivant en cela un usage courant à l'époque – souhaite le voir choisir le même métier que lui et il s'ingénie donc à contrarier les dispositions musicales de son fils. Le jeune Gluck apprend alors seul la guimbarde – instrument peu bruyant et qui a donc l'avantage de lui permettre de s'exercer en cachette. Et vers 1730, plutôt que de se soumettre à la volonté paternelle, il décide de quitter le foyer familial et parcourt le pays gagnant sa vie en chantant et en jouant de la guimbarde.

En 1731, Gluck s'inscrit à la faculté de philosophie de Prague. Il poursuit, sans doute également durant cette période, sa formation musicale. En 1735 ou 1736, aidé par la famille Lobkowitz et peut-être également par son père avec lequel il s'est réconcilié, Gluck se rend à Vienne avec l'intention de devenir musicien. Il entre au service du prince Lobkowitz en 1736.

Alexandre Porfirievitch Borodine est né le 31 octobre 1833 à Saint-Pétersbourg et il meurt le 15 février 1887 dans cette même ville. Malgré une vie consacrée à la médecine et à la chimie, Borodine consacra une partie de son temps libre à la composition. Son œuvre la plus célèbre reste son opéra Le Prince Igor, qui, resté inachevé, sera terminé par Rimski-Korsakov et Glazounov en 1890. 
Il est l'enfant naturel du prince géorgien Louka Stépanovitch Guédianov, âgé de 62 ans, et de la fille d’un troupier de Narva, Evdokia (Eudoxie) Constantinovna Antonova, âgée de 25 ans. Son père fait déclarer l’enfant par l’un de ses domestiques, Porphyre Borodine, conformément à l’usage de l’époque. Il veille enfin à ce que la mère ait toujours les moyens d’assurer à leur enfant une vie confortable et de solides études. Il achète ainsi à la mère et au fils une maison de quatre étages et met Alexandre sur son testament avant de mourir. Il organise aussi alors le mariage d'Eudoxie avec un médecin

 

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militaire du nom de Kleinek. Comme le fait de donner naissance à des enfants hors mariage était considéré comme honteux par la société de l'époque, Eudoxie se fera passer pour sa tante aux yeux du monde. Alexandre reçoit cependant une excellente éducation à domicile, maîtrisant dès son plus jeune âge le français et l'allemand. Le prince meurt lorsque Alexandre a sept ans et tout est assuré pour son établissement. Il a deux autres frères, reconnus aussi par des domestiques.

Autodidacte, le jeune Alexandre apprend à jouer de très bonne heure de la flûte puis du piano et du violoncelle avec un camarade, Mikhaïl Chtchiglev. Il compose une polka (Hélène) à l'âge de neuf ans, puis compose un Concerto pour flûte et piano et un Trio pour deux violons et violoncelle à l'âge de treize ans. Sa mère et son beau-père le destinent à une carrière de médecin et il est inscrit à la faculté à l’âge de quinze ans. Il était passionné de chimie depuis l'âge de dix ans.
Il rencontre sa future femme, pianiste talentueuse née Ekaterina Sergueïevna Protopopov, à Heidelberg en 1861. Elle lui fait découvrir SchumannChopinLiszt. Ensemble, ils iront à Mannheim découvrir l’œuvre de Wagner.

En 1862, Borodine compose un Quintette en ut mineur. C’est à cette époque qu’il se joint au Groupe des Cinq. Tout en partageant les idées fondamentales du groupe, il se révéla moins hostile que ses condisciples à l’emprise germanique sur la musique russe.

Il commence l’écriture de sa Symphonie no 1 en mi bémol majeur, en décembre 1862 qu’il achève en 1867. Elle ne reçoit pas un bon accueil.

Il commence la composition de sa Symphonie no 2 en si mineur en 1869. Néanmoins il se sent prédestiné pour l'opéra et l’idée du Prince Igor fait son chemin. Borodine poursuit par ailleurs sa carrière scientifique. En 1877, il visite les laboratoires d'un certain nombre d'universités allemandes. Il rencontre à cette occasion Franz Liszt à Weimar. Trois ans plus tard, en 1880, Liszt donne avec grand succès la Symphonie no 1 en mi bémol majeur. Pour le remercier, Borodine lui dédie son poème symphonique, intitulé Dans les steppes de l'Asie centrale qui connaît immédiatement un succès retentissant et durable et reste l'une de ses œuvres maîtresses.

Après de profondes études ethnologiques et historiques, il entame la rédaction de l'opéra Le Prince Igor (dont sont extraites les célèbres Danses polovtsiennes), achevé après sa mort par Alexandre Glazounov et Rimski-Korsakov et créé au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le 23 octobre 1890.

Borodine est profondément affecté par la mort de Moussorgski en mars 1881. Sa santé se dégrade. Il souffre de plusieurs attaques cardiaques et même du choléra. Son œuvre, elle, commence à se diffuser en Europe. Il rend encore visite à Liszt à l’automne 1885. L’année suivante, il entame la composition d’une troisième symphonie, la Symphonie en la mineur qu'il ne pourra achever. Il continue la composition de son opéra Le Prince Igor, notamment l’ouverture et le chœur des prisonniers russes du deuxième acte, en 1886.

Le 27 février 1887, il assiste à un bal masqué organisé par les professeurs de l’académie. Il s’effondre, victime d’un infarctus à l'âge de 53 ans. Son épouse ne lui survivra que cinq mois.

Borodine n'est pas un compositeur très prolifique : il laisse environ 21 partitions. Son œuvre maîtresse, l'opéra Le Prince Igor, reste d'ailleurs inachevée à sa mort, dix-huit ans après les premières esquisses en 1869. Son ami Rimski-Korsakov, aidé de Glazounov, la terminera. 

Parmi les œuvres achevées on distingue principalement deux symphonies (1867 et 1869),la deuxième étant devenue très célèbre, deux quatuors à cordes (1879 et 1881), et un poème symphonique, Dans les steppes de l'Asie centrale. Il a également composé quelques mélodies, quelques pièces pour piano ainsi que quelques pièces de musique de chambre.

Borodine se qualifiait lui-même de « compositeur du dimanche », tant il était accaparé par son travail et ses obligations familiales. Son entourage professionnel regrettait parfois son implication en matière de musique, tandis que Borodine s’est parfois plaint de ne pouvoir composer que durant l’hiver, lorsque sa santé ne lui permettait pas d’exercer en tant que professeur. En guise de plaisanterie, ses amis le saluaient parfois par un « j’espère que tu vas mal », lui signifiant ainsi leurs encouragements musicaux.

la BBC, l'Orchestre national de France ou encore l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg. Son premier enregistrement date de 1998. Il contribue également à la diffusion de la musique classique en Turquie, en donnant de nombreux concerts dans toutes ses provinces.
Plusieurs de ses œuvres ont été interdites par les autorités turques, en particulier un oratorio dédié au poète Metin Altıok. Ce dernier a été tué lors du massacre de trente-trois intellectuels alévis par des islamistes radicaux à Sivas, en 1993.
En 2004, Fazil Say organise un festival annuel de piano dans la municipalité d'Antalya en Turquie, l'Antalya Piyano Festivali (nom turc). Directeur artistique jusqu'en 2014, il est licencié par le maire de la municipalité d'Antalya, Menderes Türel.
Sa passion pour le jazz l'a poussé à fonder le Worldjazz Quartet.
En avril 2012, après avoir déclaré qu'il était athée et s'être moqué sur Twitter d'un imam, il est poursuivi par la justice turque pour « atteinte aux valeurs religieuses de l'islam ». Il annonce qu'il risque de devoir quitter la Turquie pour le Japon car les insultes à la nation turque ou le non-respect de la religion musulmane sont pénalement sanctionnables. Un procureur d'Istanbul réclame à son encontre jusqu'à un an et demi d'emprisonnement.
Condamné en 2013 à dix mois d'emprisonnement avec sursis pour des tweets jugés blasphématoires par les autorités turques dans lesquels il comparait le paradis islamique à un « bordel » et une « taverne », il est finalement acquitté le 7 septembre 2016 par le tribunal d'Istanbul.
Il est l'auteur notamment d'un oratorio Nâzım, consacré au poète Nazım Hikmet.
Fazıl Say reçoit le 17 décembre 2016 le Prix Beethoven des droits de l’homme, de la paix, la liberté, l’intégration et la lutte contre la pauvreté

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Fazıl Say voit le jour le 14 janvier 1970 à Ankara, la capitale de la Turquie, dans la région de l’Anatolie centrale. Son père, Ahmet Say, était écrivain et musicologue. Sa mère, Gürgün Say, quant à elle était pharmacienne. Né avec une fente labio-palatine, une déformation au niveau de la bouche, il est opéré très jeune. On lui conseille alors de jouer d'un instrument à vent pour récupérer. À l'âge de quatre ans, il commence le piano.

En 1987, il termine ses études de piano et de composition au conservatoire d’Ankara. Grâce à une bourse, il part en Allemagne parfaire sa formation au sein des conservatoires de Düsseldorf et de Berlin.

En 1995, il obtient le prix Young Concert Artists à New York et débute une brillante carrière internationale. Il joue notamment avec l'Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre philharmonique d'Israël, l'Orchestre  symphonique de Baltimore,  l’Orchestre philarmonique  de

MAGGIE AYOTTE est une compositrice, pianiste et arrangeuse du Lac-Saint-Jean, elle s’établit à Montréal en 2012 et entame une formation en piano classique à l’Université de Montréal. Tôt dans son cheminement, son intérêt pour la composition l’amène à se spécialiser sous la tutelle d’Ana Sokolović, de François-Hugues Leclair et d’Analia Llugdar.
Au fil des années, elle a pu travailler avec nombre d’ensembles, dont le Quatuor Lavoie et le Nouvel Ensemble Moderne. En février 2019, sa deuxième pièce pour orchestre est interprétée par le Kamloops Symphony Orchestra sous la direction de Jean-Michaël Lavoie. Grâce à ses nombreux stages de perfectionnement, sa musique est jouée par l’Orchestre de la Francophonie, le Quatuor Bozzini et l’ensemble de musique contemporaine de l’Académie Orford Musique dirigé par Véronique Lacroix. En mai 2019, une collaboration de recherche avec le tubiste Ulysse Manaud la mène au Conservatoire national de musique et de danse de Lyon pour la représentation de sa pièce Peu Importe...

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Réputée pour son imagination qui sort des sentiers battus, Maggie Ayotte s’intéresse depuis longtemps aux collaborations entre compositeurs et interprètes. Ses recherches sur la transdisciplinarité, qu’elle poursuit aux côtés de l’altiste Victor de Coninck, l’amènent à explorer les points de liaison entre corporalité et musicalité.
Sensible aux mondes de la danse contemporaine, du jazz et de la musique populaire, elle compose en 2018 la musique du spectacle de danse Summertime. Trois de ses pièces pour basse et quatuor à cordes paraissent sur l’album Déductions du bassiste jazz Rémi-Jean Leblanc. La même année, ses arrangements sont joués à l’occasion de concerts du chanteur Patrick Watson accompagné du Quatuor Bozzini et de l’Orchestre national de Lyon.
Maggie Ayotte travaille aussi en collaboration avec des musiciens et des ensembles émergents tels que le Trio Émerillon, ainsi qu’avec des ensembles plus établis comme le Duo Fortin-Poirier.

Victor Simon est un pianiste d’une grande sensibilité et une figure importante du tango au Canada. Il possède à force égale l’interprétation et la composition. Issu de la famille réputée de musiciens Los hermanos Simón, il a greffé sa formation classique aux rythmes envoûtants et aux mélodies évocatrices de la musique d’Amérique du Sud, dont le tango et le folklore. Comme pianiste, il a été récipiendaire de plusieurs prix dont celui de la meilleure interprétation solo du festival de Buenos Aires en 1982.
Arrivé à Montréal en 1997, Simon a fondé dirigé l’Ensemble Montréal Tango, dont le dernier album, Enamorada, était nommé dans la catégorie Meilleur album de l’année aux Prix de musique folk canadienne. Simon a participé régulièrement à des tournées avec Forever Tango, le Ballet Folklórico Latinoamericano, Amador et Tangueros del Sur. Il se joint aussi fréquemment aux réalisations de divers artistes.
Son concert pour piano et orchestre à cordes « Una Noche  en  Buenos  Aires  »  lui   a   permis   de   prendre

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composition musicale, l'ont conduit à la production d'une trilogie de 150 minutes en trois recueils pour plusieurs pianos : Images (2015), Sequences (2016) et To The Lost Ones (2016).
Cette nouvelle direction, basée sur la répétition et la superposition de nombreuses idées motiviques courtes (parfois à l'aide d'une station de boucle), a suscité une grande variété de projets ultérieurs : un poème symphonique, une nouvelle musique pour choeur, une série de plusieurs années de pièces pour piano et mains multiples intitulé This Is Not a Piano (Volume I, 2018; Volume II, 2019), un album pour ensemble de claviers Spaces (2018) et la trilogie de 3 heures de compositions pour piano seul Nachtmusik (2017), Wintermusik (2019) et Stillemusik (2021).
La musique d'Alfonso a été jouée aux États-Unis et en Europe et est apparue dans des collaborations et des productions du Pacific Northwest Ballet, du Kansas City Ballet, du duo Salvitto-Francese à la Galerie des Offices (Florence) et au Florence Dance Festival ; des prestations du William Jewell College Choir, du duo de pianos classiques Fortin-Poirier (Canada) et du pianiste Hanyi Meng; Alfonso a également été présenté dans une collaboration exclusive avec Google (ATAP) en 2020.
Alfonso est titulaire d'un baccalauréat en composition classique et en technologie musicale du Berklee College of Music, d'une maîtrise en composition classique du New England Conservatory et d'un baccalauréat en physique et en mathématiques de l'Université de Californie à Berkeley.

Alfonso Peduto est classiquement formé à la composition et à l'interprétation au piano, l'approche post-genre d'Alfonso en matière de création musicale vise à défier les classifications catégoriques, en rassemblant des idiomes du minimalisme américain, des traditions classiques européennes, ainsi que des réminiscences de genres populaires. Avec un catalogue prolifique comprenant plus d'une centaine de pièces, allant du solo, de la chambre et de l'orchestre, l'objectif principal de sa production a été de créer de la musique pour piano solo et pour plusieurs pianos.
Après une première exploration des formes classiques (Beginnings, Vol. I et II, sortis en 2011 et 2013), son intérêt actif pour les mathématiques a inspiré une nouvelle direction ancrée dans le minimalisme à partir de 2014. Ses recherches, issues de l'idée d'appliquer des dispositifs mathématiques sélectionnés au processus de

l’affiche dans plusieurs salles prestigieuses au Québec et en Argentine. La première mondiale de son premier concerto pour  piano et orchestre a eu lieu en juillet 2013 auprès de l’Orchestre académique national du Canada, à Hamilton, en Ontario.

Shaun Choo est né à Singapour en 1991 et a commencé le piano à l'âge de 7 ans. Après son diplôme de piano, qu'il a obtenu à 14 ans, il a poursuivi ses études musicales à Salzbourg, en Autriche, à l'Université Mozarteum, sous la direction du regretté pédagogue de renom, le professeur Karl-Heinz Kämmerling et professeur Andreas Weber.
Il s'est produit abondamment dans des pays d'Europe et d'Asie, tels que l'Espagne, les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne, la France, la Suisse, la Hongrie, la Pologne, la Chine et la Corée, et s'est produit avec divers orchestres de renom, se produisant avec la Suedwestdeustche Philharmonie Konstanz, le Mozarteum Symphony Orchestra, Niederbarischer Philharmonie Passau, China Broadcast Symphony Orchestra, Daegu Philharmonic, Leipzig Academic Orchestra, entre autres.
Shaun Choo s'est produit dans de nombreux festivals de piano prestigieux, tels que le Schwetzinger Festspiele, le Duszniki  Chopin  Piano  Festival  et   le   Warsaw  Chopin

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Festival, dans les salles de concert les plus célèbres au monde, notamment le Century Theatre Beijing, le National Concert Hall Beijing, le Leipziger Gewandhaus, le Theater Wielki et La maison natale de Chopin à Varsovie. Il a régulièrement été invité à se produire lors de divers événements : AEC Congress 2006, CommunicAsia 2007 Singapore, Rotary Club Congress Avignon, BCRT/BMBF 2008 Workshop Berlin, özbf-Kongress Salzburg 2008, et est apparu à plusieurs reprises à la télévision et à la radio.
Lauréat de plusieurs concours internationaux de piano, il a décroché au total 7 premiers prix et 2 deuxièmes prix.
Depuis son retour dans son pays d'origine pour s'enrôler dans le service militaire national de mars 2011 à 2013, il a contribué à la scène musicale locale à Singapour, apparaissant à la télévision et dans les journaux locaux, se produisant pour des œuvres caritatives et a été chargé par l'armée de composer la chanson de formation du signal SAF.
Shaun Choo est récipiendaire de la bourse artistique du Conseil national des arts de Singapour.

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