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LE SACRÉ
ET
LE PROFANE
METTANT EN VEDETTE
Jean-François Bélanger
&
La Fresque Ensemble Baroque

Dimanche 24 mars 2024 à 14H00
Au Centre culturel Desjardins
20 Rue Saint-Charles-Borromée S, Joliette

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CRÉDIT PHOTO : JOSE MORALES

Jean-François Bélanger,  nyckelharpa, tenorharpa, kontrabasharpa 
Jean-Michel Marois violon baroque, mandoline 
Rachel Baillargeon violoncelle, viole de gambe 
Catherine Blouin au clavecin 
nous proposent 
Le sacré et le Profane.

Le compositeur et multi-instrumentiste Jean-François Bélanger s’associe à La Fresque Ensemble Baroque pour un concert de compositions originales explorant les thèmes du sacré et du profane. Peaufinant depuis plusieurs années une vision personnelle et sensible des musiques traditionnelles, c’est sur ses nyckelharpas, fascinantes vièles à clés suédoises, qu’il vous présentera son nouveau répertoire.
Un mariage élégant entre musiques traditionnelles et musique baroque.


Le programme

Le Sacré et le Profane


Jean-François Bélanger, compositeur
     La liste des pièces et l'ordre sont une surprise du compositeur

 

Biographie
Jean-François Bélanger

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CRÉDIT PHOTO : LAURENCE CAMPBELL

Compositeur et multi-instrumentiste, Jean-François Bélanger peaufine depuis plusieurs années une vision personnelle et sensible des musiques traditionnelles. Ses compositions finement ciselées ont mené la critique à souligner sa profondeur, son originalité et sa polyvalence.

Après quelques années d’études en violon, c’est de manière autodidacte qu’il a exploré les quelque vingt instruments que compte sa collection. Depuis les dernières années, sa démarche se centre principalement sur les traditions scandinaves. L’utilisation d’instruments inusités confère à ses enregistrements et à ses prestations publiques un caractère unique. Parmi ceux-ci, les nyckelharpa, kontrabasharpa et tenorharpa, vièles à clés suédoises, piquent immanquablement  la curiosité.

Après trois années de travail d’orfèvre, il a terminé l’enregistrement d’un diptyque dont le premier volet, consacré aux choses de l’esprit, a été dévoilé en 2014. Le deuxième volet, plus tribal et axé sur les forces de la nature, est quant à lui disponible depuis 2017.

En plus des trois albums déjà à son actif, Cap-aux-Sorciers, Avant la dérive et Les mauvais conseils, il a collaboré à plus d’une vingtaine d’enregistrements, dont ceux de La Bottine Souriante, de La Volée d’Castors, d’Yves Lambert et de Genticorum.

Biographies
Les collaboratrices et le collaborateur

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CRÉDIT PHOTO : DANIEL ABEL

Rachel Baillargeon, violoncelle, viole de gambe, a débuté l’apprentissage du violoncelle à l’âge de quatre ans. Quelques années plus tard, elle débute ses études au Conservatoire de musique de Québec dans la classe de Leslie Snider. En 2008, elle remporte le premier prix du concours d’expression musicale du Cégep de Sainte-Foy et obtient, en 2012, un baccalauréat à l’Université Laval sous la tutelle de Ryan Molzan. Durant l’ensemble de ses études universitaires, elle occupe le poste de violoncelle solo.

Depuis l’obtention de son diplôme, elle est invitée à se produire avec divers ensembles comme musicienne de chambre. Elle travaille actuellement au Quatuor Crema et à La Fresque Ensemble Baroque.

Polyvalente et créative, elle a développé depuis plusieurs années un intérêt pour les musiques traditionnelles. Avec Jean-Michel Marois, elle a fondé Artiq Session, duo présentant des créations originales d’inspiration celtique. Le duo a été désigné par La Presse « coup de cœur » de l’édition 2014 de La Fête de la Musique de Tremblant. L’album éponyme permet d’entendre un jeu de violoncelle unique dans le paysage traditionnel contemporain.

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CRÉDIT PHOTO : CATHERINE CHARRON-DROLET

Catherine Blouin, clavecin, a débuté l’apprentissage du piano à l’âge de sept ans. Elle poursuit sa formation au Cégep se Sainte-Foy sous la direction de Brigitte Prévost, puis, complète un baccalauréat en interprétation classique à l’Université Laval sous la supervision d’Arturo Nieto-Dorantes. Son intérêt pour la musique baroque la mène ensuite à entreprendre des études de premier cycle en clavecin sous la tutelle de Richard Paré tout en menant de front une maitrise en piano classique.

Au cours des dernières années, elle a assuré la partie de continuo au sein des productions de l’Atelier de musique baroque de la Faculté de musique de l’Université Laval ainsi que dans divers groupes de musique de chambre. Elle occupe le poste de claveciniste à l’Ensemble Zoroastre et à La Fresque Ensemble Baroque.

Elle s’est frottée aux musiques traditionnelles scandinaves, irlandaises et écossaises lors de productions récentes de La Fresque Ensemble Baroque, jouant entre autres des œuvres de Turlough O’Carolan, Neil Gow et John Payford. Elle s’est aussi produite en concert avec le duo Artiq Session.

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CRÉDIT PHOTO : GUILLAUME D. CYR

Jean-Michel Marois,violon baroque, mandoline, est violoniste depuis son tout jeune âge, Jean-Michel Marois est un multi-instrumentiste œuvrant en musique baroque, classique, traditionnelle et populaire. En 2015, sous la tutelle de Nicole Trottier et de Brett Molzan, il termine une maîtrise en interprétation classique avec spécialisation en musique baroque à la Faculté de musique de l’Université Laval. Durant sa formation, il se voit confié le poste de violon solo de l’Atelier de musique baroque et de l’Orchestre de la Faculté de musique.

À la suite de ses études, il fonde deux ensembles de musique de chambre, La Fresque Ensemble Baroque et le Quatuor Crema, au sein desquels il assure le rôle de concertmeister et de directeur artistique. Depuis maintenant plusieurs années, il présente aussi sa vision personnelle et raffinée des musiques traditionnelles au sein du duo Artiq Session dont il signe la majorité des compositions.

À travers ses projets professionnels, avec maitrise et curiosité, il explore les liens unissant la musique baroque et le répertoire traditionnel scandinave, irlandais et écossais. L’enseignement garde une place importante dans sa vie professionnelle.

À propos des instruments

Le nyckelharpa est une vièle à clés suédoise spécialement riche en sons mécaniques. Sur cette vièle, les mélodies sont produites par le truchement de clés de bois qui émettent de petits claquements lorsqu’actionnées. Cet élément rythmique ponctue l’ensemble des pièces jouées sur cet instrument. Des cordes sympathiques ajoutent de l’ampleur à la réverbération déjà généreuse de la caisse de résonance.

Le kontrabasharpa et le tenorharpa sont de proches cousins du nyckelharpa. Le premier, plus ancien et primitif, offre un son rude et hypnotique. Le second, plus grave et solennel, sied bien aux pièces plus lentes et introspectives.

Le violon d’Hardanger est un instrument traditionnel norvégien richement ornementé et muni de cordes sympathiques.

Jean-François Bélanger : 
un être d'une grande valeur qui pique notre curiosité !

Voici deux textes qui répondent à quelques questions...

Caroline RODGERS
La Presse, 25 avril 2015

JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER
La patience du psychiatre musicien

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Le psychiatre Jean-François Bélanger joue d’une vingtaine d’instruments de musique, dont la nyckelharpa.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

MONTRÉAL — Bien des professionnels ont leur violon d’Ingres. Mais Jean-François Bélanger n’est pas comme les autres. Dans ses temps libres, le psychiatre joue d’une vingtaine d’instruments de musique, et pour lui, c’est plus qu’un simple passe-temps. Quand il n’est pas en train de soigner ses patients ou de s’occuper de son fils, il compose de la musique d’inspiration traditionnelle avec la minutie d’un orfèvre pour en faire des disques prisés des mélomanes.
La première chose qui frappe quand on rencontre ce docteur musicien aux cheveux roux, c’est son calme. D’une voix douce, il nous parle de sa démarche et nous montre sa collection d’instruments. Le médecin, qui a même fondé sa propre maison de disques, affirme ne plus pouvoir vivre sans la musique. Une passion qui ne date pas d’hier.
« Enfant, j’ai fait du violon classique pendant des années, mais ce n’était pas ma branche, raconte-t-il. Je n’avais pas un grand talent pour le classique et je préférais jouer à l’oreille. Adolescent, j’ai abandonné le violon pendant trois ou quatre ans et j’ai recommencé en autodidacte quand j’ai découvert la musique celtique et traditionnelle. C’était un vrai coup de cœur.
Après, j’ai continué à explorer les traditions musicales du monde. » À 20 ans, il enregistrait son premier disque de compositions. En 10 ans, il a fait trois albums, mais le début de sa pratique comme psychiatre et des circonstances personnelles l’ont obligé à délaisser la musique, encore une fois, pendant quelques années. 
Dix ans séparent donc ses deux derniers opus. Le plus récent, qu’il vient de passer trois ans à ciseler, porte un titre évocateur : Les vents orfèvres. Ce quatrième album est aussi le premier volet d’un diptyque.
Il va sans dire que la musique et la médecine sont deux disciplines exigeantes et difficiles à concilier, admet Jean-François Bélanger. Surtout avec les règles qui imposent des quotas aux médecins. La situation se corse d’autant plus qu’il est père d’un petit garçon dont l’état de santé requiert des soins particuliers. « J’ai réduit ma pratique depuis quelques années, surtout pour m’occuper de mon fils, dit-il. Avec les normes du D r Barrette, je serai sûrement considéré comme un paresseux, mais être une usine à patients, ce n’est pas pour moi. À travers tout cela, je me suis aménagé du temps pour faire de la musique parce que j’ai découvert que j’en avais besoin pour mon équilibre. Quand j’arrête d’en faire, je dépéris. C’est une façon de m’exprimer et de présenter ce que je conçois de l’être humain. C’est sans doute pour ça que mes compositions sont assez imagées. Elles reflètent ce que j’ai besoin de montrer et de partager. » « J’aime être en contact avec les spectateurs. Pour moi, les concerts sont des rencontres très satisfaisantes. Les gens qui se déplacent pour m’entendre sont très attentifs. Je ne suis pas connu et c’est difficile de percer, mais, petit à petit, mon disque fait son chemin et les portes des salles de concert commencent à s’ouvrir. »

LA COLLECTION
Dans l’appartement de Jean-François Bélanger, une collection d’instruments occupe une pièce entière. Il en possède une trentaine, surtout à cordes, de différents pays : nyckelharpa, tenorharpa, dulcimer à marteaux, harmonium, balalaïka, bouzouki, sitar, mandoline, concertina, violon d’Hardanger et diverses guitares. Certains ont été ramenés de voyages, d’autres achetés à des immigrants, ici à Montréal. Mais pour trouver une nyckelharpa, instrument vedette de son dernier disque consacré à la musique scandinave, il a dû s’adresser à un luthier en Suède. Cet instrument appartenant à la famille des vielles était répandu en Europe au Moyen Âge, puis il a presque disparu, sauf en Suède. « Ç’a été toute une aventure de me le procurer, en 2000. Ces instruments sont fabriqués sur mesure. Il a fallu que je trouve un interprète, car le luthier, assez âgé, ne parlait que le suédois. Certaines cordes de mon instrument sont faites avec du fil pour la pêche au requin devenu introuvable depuis que je l’ai eu et, en plus, mon luthier est aujourd’hui décédé. »

En 2008, Jean Duval dans son Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal en vue de l’obtention du grade de Maître en musicologie option ethnomusicologie, a fait une recherche sur certains musiciens, dont Jean-François Bélanger. Il parle ainsi de M Bélanger :

- Cheminement musical
Jean-François Bélanger est un homme de trente-deux (32) ans [ndlr : en 2006], psychiatre de profession. On peut le considérer comme un multi-instrumentiste. Il habite Laval, au Québec, mais a grandi dans la région de Lanaudière, jusqu’à son arrivée à Montréal pour ses études de médecine. Bien que ses parents ne soient pas musiciens et qu’il n’ait pas grandi dans un milieu de musique traditionnelle, il se souvient avoir entendu dans son enfance son oncle violoneux jouer à quelques reprises. De huit à quatorze ans, il a pris des cours de violon classique. Il affirme avoir toujours eu de la difficulté à lire la musique, particulièrement le rythme, et il apprenait le plus souvent par oreille. À l’adolescence, il s’est intéressé à la musique populaire (p. ex. : Beau Dommage) et il a commencé à jouer du violon pour accompagner des amis dans ce style. Puis, il a découvert la musique traditionnelle avec un enregistrement de « Barde » et les disques de « La Bottine Souriante ».
Apprenant cette musique par lui-même, il est arrivé quand même à la comprendre : « J’ai attrapé le swing du jour au lendemain ». Il s’est aussitôt mis à composer dans ce style. En 1994, il a gagné le concours « Cégep en spectacle » au niveau provincial grâce à quelques-unes de ses pièces qu’il a arrangées et interprétées avec des étudiants en musique du Cégep de Joliette. Approfondissant ensuite sa connaissance de la musique traditionnelle irlandaise, puis d’autres musiques traditionnelles (Inde, Scandinavie, etc.), il a appris aussi par lui-même la mandoline, la guitare et une foule d’autres instruments divers : bouzouki, concertina, banjo, quattro, sitar, nickelharpa, etc. Il compte à son actif deux albums de musique instrumentale qu’il a produit lui-même et un album contenant également des chansons. Il joue principalement à la maison avec des amis. Il ne se cantonne pas dans les musiques traditionnelles québécoises et irlandaises et s’intéresse à toutes sortes de musique, ce qui se reflète dans ses compositions. Il reconnaît que le fait de ne pas être un musicien professionnel présente des avantages et des inconvénients : « J’ai choisi un métier qui n’était pas la musique pour pouvoir faire de la musique sans compromis » mais « à moins de jouer, on ne se fait pas connaître ».

- Motivations et inspiration
Jean-François Bélanger affirme composer pour son équilibre personnel et pour le plaisir de partager ses compositions : « Quand je suis content d’une pièce, il faut que je la montre à quelqu’un ». Il ne s’attend pas à ce que les musiciens jouant dans les sessions apprennent ses pièces car il reconnaît que ce ne sont pas en général des « tounes de sessions ». Il ne considère pas non plus qu’il compose de la musique de danse, n’ayant presque jamais joué pour la danse et n’étant pas un danseur lui-même. Pour lui, l’instrument détermine souvent le type de composition. Il compose davantage quand il en a le temps ou quand il écouvre une nouvelle musique à travers ses achats de disques. Il peut identifier deux influences importantes : le violoneux irlandais Martin Hayes pour ce qui est du jeu et de la couleur au violon; la violoneuse américano-irlandaise Liz Carroll pour l’originalité de ses compositions. En plus de la musique traditionnelle irlandaise et québécoise, il écoute toutes sortes de musique : heavy metal, funk, jazz, populaire québécois, dawg, tsigane, musiques turque, indienne, d’Europe de l’Est, du Maghreb, de Scandinavie, etc.

- Procédé compositionnel
Il compose le plus souvent en jouant, en s’amusant sur un instrument, surtout au violon, mais aussi à la mandoline et à la guitare. Si une idée lui vient en tête, il l’oublie le plus souvent. Comme il chante mal, il préfère jouer un instrument pour mettre l’idée « dans ses doigts ». Ses idées de composition arrivent sans prévenir : « J’ai pas l’impression que c’est moi qui décide souvent des tounes. Ça sort. J’ai un filon qui est pas long. Faut que je l’exploite là, pas demain. Demain, elle est plus là la toune ». Il enregistre de courts segments, les retravaille, puis finalise une section ou toute la pièce. Le lendemain, il réécoute le tout. En général, il respecte la tonalité de l’idée originale de la pièce. Il arrive rapidement à une version finale : « Un coup qu’est faite, on dirait qu’on peut pas y toucher, elle est comme ça, est comme ça ». Il travaille toutefois l’harmonie une fois la mélodie complétée. Ses pièces ne reçoivent pas de titres avant d’être enregistrées sur une production commerciale. Sur les enregistrements qui l’aident à mémoriser ses créations, il identifie une pièce selon la couleur ou la progression harmonique, ou selon la finale particulière qui la caractérise. S’il se désintéresse assez rapidement de ses compositions, il dit être content quand elles sont enregistrées sur disques car il n’a alors plus à s’en préoccuper.

- Répertoire
Ses compositions dans le style québécois et celtique comptent environ cent cinquante (150) pièces, surtout des reels car il a « plus de temps pour mettre des couleurs dans un reel que dans une gigue ». Parmi ses compositions préférées, on retrouve la valse Listigri parue sur son troisième album et un reel récent sans titre présenté dans la partie analyse musicale. Sa composition la plus jouée dans les sessions serait Requiem pour le pendu, une pièce en métrique de 7/8, qui a quand même une couleur bien québécoise selon lui.

- Originalité et signature
Pour Jean-François Bélanger, il est plus important de trouver des mélodies innovatrices que de sonner traditionnel : « J’aime ça quand ça sonne différent parce que des belles pièces traditionnelles, il y en a des tonnes ». Il porte moins d’affection à ses compositions qu’il juge moins innovatrices. Il avoue mélanger délibérément les genres par exemple en ajoutant une touche scandinave à un reel « celtique ». Il recherche les séquences d’accords inusités, parfois les teintes bluesy ou arabisantes. S’il ne fait pas sciemment des « tounes croches 32» pour surprendre, il ne cherche pas non plus à rendre les pièces « carrées » (multiples de quatre mesures) car avant tout « la mélodie doit être belle ».

- Transmission
L’enregistrement de trois CD commerciaux qu’il a lui-même produits, un trait courant en musique traditionnelle, constitue le principal moyen de transmission de ses pièces. Cela ne représente pour le moment qu’une petite partie de ses compositions : « J’aimerais les diffuser [davantage] mais pas à n’importe quel prix ». En effet, pour lui, l’habillage, l’arrangement, les harmonies, sont tout aussi importants que la mélodie. Il n’existe pas à ma connaissance de transcriptions publiées de ses compositions. On retrouve des pièces de Jean-François Bélanger sur divers albums produits au Québec, notamment « L’Orchestre de Monsieur Lambert » (2006), « La Bottine Souriante » (J’ai jamais tant ri. 2003), « La Volée d’Castors » (2003), Nicholas Williams (The Crooked River. 2001) et 100 ans de musique traditionnelle québécoise (2000).

BON CONCERT À VOUS

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