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Un opéra en 3 actes
METTANT EN VEDETTE
Gino Quilico, baryton
Dominic Boulianne, piano
Dimanche 24 novembre 2024 à 14H00
Au Centre culturel Desjardins
20 Rue Saint-Charles-Borromée S, Joliette
Un concert inédit inspiré de la famille Quilico, Lina, Louis et Gino. Une combinaison de souvenirs vidéo, de narration et de performances musicales interprétées par Gino Quilico et son pianiste Dominic Boulianne. L’occasion de vivre une incursion dans l’intimité de cette famille qui s’est grandement illustrée à l’international dans le monde de l’opéra pendant plusieurs décennies.
Nous entendrons des airs de Donizetti, Mozart, Verdi, Rossini et de la comédie musicale Les Misérables, dans laquelle Gino Quilico a excellé.
Biographies des artistes
Gino Quilico (ou Quilicot). Baryton (New York, 29 avril 1955). Gino Quilico commence à chanter à 20 ans en tant qu'« extra » dans le chœur de la Canadian Opera Company (COC). Il fait ses études à la faculté d'opéra de l'Université de Toronto (1976-1978) avec son père, le baryton Louis Quilico, et sa mère, Lina Quilico, ainsi que James Craig et Constance Fisher.
Il débute le 8 juin 1977 dans The Medium de Menotti (rôle de Mr. Gobineau), production du Comus Music Theatre à Toronto. À l'obtention de son diplôme de l'Université de Toronto, Quilico se produit avec la compagnie de production de la COC dans The Marriage of Figaro (1978) et, la même année, il fait ses débuts américains à Milwaukee dans le rôle de Papageno dans The Magic Flute. Il retravaille avec la COC en 1979 pour le rôle de Escamillo dans Carmen, puis chante Paolo de Simon Boccanegra de Verdi, aux côtés de son père dans le rôle titre. Il est Ford dans une scène de Falstaff, de nouveau avec son père dans le rôle titre, à l'émission « Portrait de Louis Quilico » à la télévision de la SRC (1979). En 1979, il commence à étudier à l'École d'art lyrique du Paris Opéra, où il se fait offrir un contrat de trois ans.
Après ses débuts européens dans le rôle de Morris Townsend dans la création de l'Opéra-Comique de L'Héritière de Damase (1980), une série d'importants débuts suit, au Festival d'Édimbourg (1982) et à Covent Garden, Londres (1983), où il joue le rôle de Valentin dans Faust de Gounod. Parmi les autres rôles interprétés par Quilico pendant cette période figurent Figaro dans The Barber of Séville, Mercutio dans Roméo et Juliette, le rôle titre dans Orfeo de Monteverdi, Lescaut dans Manon Lescaut de Puccini et Gautier les Ormes dans la création de Montségur de Marcel Landowski (1985).
Il revient au Canada en 1983 pour faire ses débuts avec l'Opéra de Montréal dans le rôle de Lescaut dans Manon de Massenet. En 1988, il reçoit des critiques favorables pour son interprétation du rôle titre dans la production de la COC de Don Giovanni avec son père. De 1989 à 1997, Gino Quilico n'apparaît dans aucune production d'opéra canadienne. Toutefois, en 1997, il est invité à se produire à un gala concert pour l'Opéra de Montréal et, en 1999, il chante au Millenium Gala au Roy Thompson Hall, à Toronto (1999).
Même si les représentations de Gino Quilico sont accueillies favorablement par la critique et le public canadiens, il est surtout reconnu pour son travail sur la scène internationale. En 1987, Quilico fait ses débuts au Metropolitan Opera, à New York, où il chante le rôle de Lescaut dans Manon de Massenet. Il reprend le rôle plus tard la même année, cette fois avec son père, et, ensemble, ils passent à l'histoire comme le premier duo père-fils à partager la scène du Met. En 1992, Quilico débute à Milan à La Scala dans le rôle de Marcello dans la production de la compagnie de La bohème de Puccini. Depuis le début des années 1990, Quilico continue d'apparaître dans des productions au Met et à La Scala. Avec le Metropolitan Opera, il crée le rôle de Figaro avec Teresa Stratas dans la première mondiale de The Ghosts of Versailles de John Corigliano (1991) et il chante les rôles de Ford dans Falstaff (1996), Escamillo dans Carmen avec Placido Domingo (1997), Belcore dans L'elisir d'amore (1997) et Coroebus dans Les Troyens (2003).
De plus, Quilico apparaît avec des compagnies d'opéra à Philadelphie, Dallas, Chicago, Los Angeles et San Francisco, ainsi qu'à Cologne, Salzbourg, Paris, Londres et Florence. Il se produit avec de nombreux orchestres incluant le Berlin Staatsoper, le Bayerische Rundfunk à Munich, l'Orchestre national de France, l'Orchestre philharmonique de Radio France, l'Orchestre symphonique de Toronto et l'Orchestre symphonique de Montréal.
Gino Quilico est apprécié à la fois pour sa chaude voix de baryton et son talent en tant qu'interprète toujours expressif et fiable. Il chante normalement des rôles de baryton légers des répertoires français et italien tels qu'Escamillo dans Carmen, Lescault dans Manon, Don Giovanni, Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini, Marcello dans La Bohème et Silvio dans I Pagliacci. Il a toutefois tenu des rôles plus substantiels ces dernières années, dont Eugene dans Onegin et l'ignoble Iago dans Otello de Verdi.
Bon nombre des représentations de Quilico sont enregistrées sur vidéo, dont The Barber of Seville avec la mezzo-soprano Cecilia Bartoli (1988), La bohème (1987), La Cenerentola au Festival de Salzbourg (1988), The Ghosts of Versailles avec le Metropolitan Opera (1991) et Carmen à Covent Garden (1991). Quilico fait aussi d'importants enregistrements sonores, notamment Duo d'opérettes avec la soprano Barbara Hendricks (CDC 5 55151 2 EMI Classics, 1994), un album solo intitulé Le Secret (KIC-CD-7412, 1997) et l'enregistrement gagnant d'un Grammy de l'opéra de Berlioz Les Troyens (443 693-2 Decca).
DOMINIC BOULIANNE, Pianiste et Directeur général, artistique et musicale, est passionné par l’art et le spectacle vivant depuis son jeune âge, le charismatique pianiste originaire de la région du Saguenay-Lac-St-Jean, Dominic Boulianne, a eu le privilège d’être guidé, durant ses études dans les différents conservatoires, par des musiciens d’exception qui ont façonné sa forte personnalité artistique. En 2004 il remporte le prix avec Grande distinction du Conservatoire de musique de Montréal, inspiré par l’enseignement de madame Suzanne Goyette. Par la suite, il a eu le privilège de bénéficier des conseils d’André Laplante, d’Angela Hewitt et de Pascal Roger, pour ne nommer que ceux-là. Remarqué très tôt pour son talent exceptionnel, dès l'âge de 9 ans il se distingue rapidement lors de différents concours régionaux, provinciaux et nationaux et se produit à maintes reprises avec les divers orchestres symphoniques de la province de Québec.
Très actif sur la scène nationale et internationale, il s’est rapidement démarqué comme un pianiste doté d’une grande écoute et d’une sensibilité hors du commun. Il a été invité dans plusieurs festivals internationaux dont le Festival C’est pas Classique (France), le Festival de Nappa Valley (États-Unis), le Festival of Sound (Canada) et le Festival de musique symphonique d’El Jem (Tunisie). En 2017, l'Opéra du Royaume lui confie les responsabilités élargies de directeur artistique. Dès lors, le répertoire, les distributions, les productions qu’il élabore, connaissent de grands succès et contribuent au rayonnement de l’art lyrique régional, provincial et national. Parallèlement, au terme d’une procédure publique de recrutement auquel plus de cinquante candidats ont répondu, il est nommé directeur général et artistique du Théâtre de Lac-Brome et il exerce les fonctions du métier d’administrateur et de coordonnateur des opérations de théâtre. C’est en janvier 2021 qu’il est nommé à l’unanimité à la Direction générale et artistique de l’Opéra du Royaume et c’est avec enthousiasme qu’il met son expérience de gestion et de direction, ainsi que sa connaissance approfondie de la musique et de l’opéra au service de la Maison d’opéra. Il affirme sa volonté de dialogue avec le public et les équipes pour réussir ensemble les différents projets de l’Opéra du Royaume et ainsi assurer sa pérennité.
Dominic Boulianne a accompagné plusieurs artistes de renoms au cours de sa carrière tel que: Barbara Hendricks, Jean- François Lapointe, Marie-Nicole Lemieux, Marie-Eve Munger, Karina Gauvin. Pianiste éclectique, il travaille étroitement avec les sopranos Marie-Josée Lord et Nathalie Choquette, ainsi qu'avec le ténor Marc Hervieux et le baryton Gino Quilico dont il a signé les arrangements pour ses deux plus récents albums, Serata d’Amore et Secret de Noël, tous deux nominés à l’ADISQ. Il a également eu l'opportunité de travailler comme répétiteur à l’Orchestre symphonique de Montréal avec Maestro Kent Nagano pendant plus de 3 ans et avec les chanteurs de l'atelier lyrique de l'Opéra de Montréal. Il a été le pianiste et directeur musical aux Jeunesses Musicales du Canada pour les productions d’opéras entre 2007 à 2009.
Impliqué et engagé dans son milieu, il a donné annuellement, pendant plus de 10 ans, une soixantaine de récitals pour la Société pour les Arts en Milieu de Santé. En tant que directeur artistique et idéateur de projet il sera en création d’un nouveau spectacle Broadway en Lumière pour les Productions Martin Leclerc qui prendra la route en 2024 et 2025.
Également comédien, Dominic Boulianne a incarné plus de 500 fois le personnage d’Henri dans l’univers d’Annabelle Canto et Annabelle suit sa Voix présentés d’un océan à l’autre pendant près de 10 ans avec les Jeunesses Musicales du Canada. Il se fait alors remarquer par Madame Denise Filiatrault et incarne par la suite le personnage de Manny Vanstock dans la pièce Les Leçons de Maria Callas au Théâtre du Rideau Vert en compagnie de Louise Marleau et mis en scène par Madame Filiatrault. En 2019, il a partagé la scène avec l’auteur français, Éric-Emmanuel Schmitt au Théâtre du nouveau monde de Montréal et partout au Québec dans la création mondiale Le mystère Carmen dans une mise en scène de Lorraine Pintal. En 2023 et 2024, il incarne le rôle de Robert Sutherland dans la nouvelle création théâtrale ; Une voix pour être aimée, Maria en tournée au Québec aux côtés de la comédienne Sophie Faucher et du ténor, Marc Hervieux.
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