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Gabriel Ste-Marie
vous présente


Buzz Cuivres salue Gershwin !
METTANT EN VEDETTE
Buzz Cuivres
et
John Roney


Dimanche 19 octobe 2025 à 15H00
Centre Culturel Desjardins
20 Rue Saint-Charles-Borromée S, Joliette

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L’ensemble Buzz Cuivres vous fait retrouver l’œuvre indémodable de George Gershwin en alliant la sonorité de ses cuivres à celle d’un piano pour interpréter Rhapsody in Blue, Summertime, Cuban Ouverture et d’autres grands succès. Six instruments rendent ainsi hommage au plus célèbre des compositeurs américains en évoquant, grâce à de splendides arrangements exclusifs, toute la brillante intensité d’un grand orchestre de manière à vous faire vivre une expérience inoubliable!


Le programme

 3 Preludes
      George Gershwin (1898-1937)
            Arr. Sylvain Lapointe

 A Foggy Day/Nice Work If You Can Get It
      George Gershwin
            Arr. Luther Henderson

 Summertime
      George Gershwin
            Arr. Hugo Bégin

 Cuban Overture
      George Gershwin
            Arr. Louis Babin
            & François Vallières

      - ENTRACTE -


 West Side Story
 Something’s Comin’ – Maria – America
      Leonard Bernstein (1918-1990)
            Arr. Jack Gale

 Rhapsody in Blue
      George Gershwin
            Arr. Louis Babin

 

Biographies des Artistes 

Buzz Cuivres
Depuis ses débuts à l’automne 2002, l’ensemble montréalais Buzz Cuivres s’est donné pour mission de faire reconnaître toute la richesse expressive du quintette de cuivres. Cette formation demeure souvent méconnue, voire injustement négligée, le public associant spontanément les cuivres davantage aux fanfares, à la musique militaire ou aux formations jazz et pop qu’aux raffinements de la musique de chambre. Pour transcender ces perceptions, l’ensemble propose à un vaste auditoire trois volets distincts : grand public, jeune public et symphonique. Grâce à ses propositions artistiques originales mêlant rigueur et divertissement, Buzz Cuivres ne laisse personne indifférent.
Avec plus de 2 000 représentations à son actif, l’ensemble a conquis plus de 500 000 mélomanes en Amérique du Nord, en Europe et en Chine. Son approche unique de la musique de chambre pour cuivres s’enrichit de collaborations avec des artistes invités au piano, à l’orgue, à la harpe et aux percussions, conférant à ses prestations un caractère énergique et joyeux particulièrement apprécié. L’ensemble élargit également son rayonnement grâce à ses productions symphoniques, collaborant avec des orchestres reconnus, tels ceux de Sherbrooke, de Québec, d’Edmonton ou du Centre national des Arts d’Ottawa.
La qualité exceptionnelle des prestations de Buzz Cuivres se reflète dans les nombreux prix et distinctions reçus au fil des ans : nominations ADISQ 2024 et 2010, Prix OPUS 2022, 2017 et 2014, Prix Trille Or 2015, Prix de la rédaction du Journal Three Weeks Edinburgh 2015. Cette reconnaissance critique s’accompagne d’un remarquable succès discographique, avec huit albums salués par la critique internationale, dont le récent Héritage (ATMA Classique, 2024).
S’appuyant sur un répertoire unique alliant œuvres originales pour cuivres et transcriptions audacieuses, Buzz Cuivres figure aujourd’hui parmi les quintettes de cuivres les plus réputés du Canada. L’ensemble continue d’enrichir le paysage musical, démontrant que les cuivres ont toute leur place dans l’univers de la musique de chambre.


BUZZ [ b ⊃ z ] n. m. — 2002 ; onomat.
◆1 Effervescence.
◆2 Son produit par les lèvres en mouvement périodique autour de leur position d’équilibre. → vibrer.
◆3 Quintette de cuivres, formé de deux trompettes, cor, trombone et trombone basse, proposant des concerts de musique de chambre, des spectacles jeune public, des matinées symphoniques et des albums.

 

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Sylvain Lapointe

fondateur

trompette

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Frédéric Gagnon

trompette solo

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Sylvain Arseneau

trombone basse

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Blaise Margail

trombone

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Angelica Tombs

cor

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John Roney

piano

Biographies des compositeurs

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Photo par Carl Van Vechten - Library of Congress Catalog

Pianiste et compositeur de légende, George Gershwin est l'un des compositeurs et pianistes les plus talentueux de tous les temps. Passé maître dans la musique classique, il compte également à son actif d'innombrables compositions populaires, mises au service de nombreuses pièces de Broadway et films hollywoodiens. George Gershwin s'est rendu célèbre grâce à des comédies musicales comme « Funny face », « Strike up the band » et « Thee I sing ».


Enfance et débuts
George Gershwin, de son vrai nom Jacob Gershowitz, voit le jour le 26 septembre 1898 à Brooklyn, New York. Ses parents sont Moishe Gershowitz et Rosa Bruskin, des immigrés juifs d'origine russe, arrivés aux États-Unis aux débuts des années 1890. Second d'une fratrie de quatre enfants, il développe une passion pour le musique dès son plus jeune âge. Il commence alors par s'initier au piano, que ses parents ont acheté pour son grand frère Ira Gershowitz. 
À 10 ans, il prend ses premiers cours de piano auprès de divers professeurs avant de faire la rencontre de Charles Hambitzer, qui devient aussitôt son mentor et ce, jusqu'à sa mort en 1918. Ce dernier apprendra à George Gershwin les techniques de base du piano, les secrets de la musique classique européenne et lui inculquera l'intérêt pour les concerts d'orchestres. Plus tard, George Gershwin étudiera auprès des célèbres  compositeurs Rubin Goldmark et Henry Cowell.
À l'âge de 15 ans, il quitte l'école et décroche son premier contrat de musicien auprès de la maison de distribution Jerome H. Remick and Company, sise sur Tin Pan Alley. En 1916, George Gershwin voit sa première chanson publiée, intitulée « When you want 'em you can't get 'em (When you've got 'em, you don't want 'em) ». Peu après, il est engagé chez Aeolian Company et Standard Music Rolls, où il alterne enregistrements, arrangements et compositions.
Après plusieurs autres oeuvres, George Gershwin connaît son premier grand succès en 1917, grâce à sa pièce pour piano « Rialto ripples ».
En 1919, il renoue avec le succès grâce à la chanson « Swanee », qui fait un tabac un peu partout aux États-Unis.
En 1918, George Gershwin compose pour la pièce musicale « La la Lucille », qui est sa première composition pour Broadway. La pièce comptera plus d'une centaine de représentations et contribuera à propulser la notoriété du jeune compositeur.

Pas à pas jusqu'à la gloire
Dans les années 20, George Gershwin commence à être de plus en plus demandé et collabore avec plusieurs grands noms de la musique, dont Nora Bayes et Louise Dresser. À cette même époque, il collabore de près avec l'auteur-compositeur Buddy DeSylva. De cette collaboration naîtra entre autres l'opéra-jazz « Blue monday » en 1922.
En 1924, George Gershwin travaille avec son frère Ira Gershwin, pour donner naissance à la comédie musicale « Lady be good », qui comporte entre autres les standards tels que « Fascinating rhythm » et « Oh, lady be good! ». Dans la même année, il compose son premier grand oeuvre classique, qu'il intitule « Rhapsody in blue ». La pièce sera présentée plus tard par Paul Whiteman et ses musiciens de session.
Au milieu des années 20, George Gershwin enchaîne les tournées internationales et s'installe temporairement à Paris, où il collabore avec entre autres Nadia Boulanger. C'est à cette époque qu'il écrit et compose « An American in Paris », qu'il présentera ensuite au Carnegie Hall en décembre 1928.
Par la suite, il enchaîne les compositions à succès et signe plusieurs bandes sons de films. George Gershwin travaille pour la première fois à Hollywood en 1930 et compose pour le film « Delicious ».
En 1932, il connaît la plus grande consécration de sa carrière, grâce à sa comédie musicale « Of thee I sing » qui reçoit le Pulitzer Prize. « Of thee I sing » devient ainsi la première comédie musicale à être récompensée de cette prestigieuse récompense.
Grâce à cette belle lettre de noblesse, George Gershwin inscrit son nom dans le panthéon des grands musiciens de tous les temps.

Au sommet de la gloire
Reconnu par ses pairs comme étant l'un des meilleurs musiciens et compositeurs de sa génération, George Gershwin enchaîne les compositions classiques et populaires.
En 1935, il met sur pieds « Porgy and Bess », une sorte d'opéra-folk qui est aujourd'hui considéré comme un oeuvre d'anthologie. Après « Porgy and Bess », George Gershwin se tourne exclusivement vers la composition pour le cinéma et part s'installer en Californie.
En 1937, il compose alors pour le film « Shall we dance », dans lequel s'illustre Fred Astaire et Ginger Rogers. Dans la même année, il enchaîne avec « A damsel in distress », joué par Fred Astaire, Joan Fontaine et Gracie Allen.

 

Au summum de sa gloire, le compositeur commence en 1937 à se plaindre d'affreuses migraines. Il sera ensuite diagnostiqué atteint d'une tumeur cérébrale maligne, connue sous le nom de glioblastome multiforme. En janvier 1937, il tient son dernier concert aux côtés du San Francisco Symphony Orchestra. À Hollywood, alors qu'il travaille sur la bande originale du film « The goldwyn follies », il perd connaissance.

Le 11 juillet 1937 à l'âge de 38 ans, George Gershwin décède à l'hôpital Cedars of Lebanon. Il est enterré au Westchester Hills Cemetery, New York.

Depuis 2006, George Gershwin est inscrit au Long Island Music Hall of Fame.   

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Leonard Bernstein est un des plus grands musiciens américains du XXe siècle. Il est particulièrement connu aujourd’hui pour West Side Story, un drame musical qu’il a composé pour Broadway  et qui l’a rendu célèbre dans le monde entier.
Talentueux compositeur, il est aussi un excellent pianiste, un pédagogue passionné et surtout un brillant chef d’orchestre. Il est même écrivain et auteur de poèmes. Personnage charismatique débordant d’enthousiasme pour tout ce qu’il entreprend, il a été honoré par d’innombrables récompenses à travers le monde pour son travail.

 

Son enfance
Issu d’une famille juive russe immigrée, Leonard Bernstein est né à Lawrence, dans le Massachusetts, le 25 août 1918. Mais le jeune Leonard, dont le vrai prénom est Louis, grandit à Boston, ville bercée par le jazz New Orleans et le swing. Enfant, il étudie le piano et impressionne son entourage par ses dispositions musicales. Malgré les réticences de son père, il poursuit des études musicales approfondies, d’abord à l’université de Harvard puis à Philadelphie.
Au cours de ses études, Leonard Bernstein rencontre Dimitri Mitropoulos et Aaron Copland. Le premier éveille en lui l’envie de se consacrer à la direction d’orchestre, le second suscite une attirance pour la composition et la promotion de la musique américaine.
Plus tard, lors d’universités d’été (en 1940 et 1941) à Tanglewood, c’est Serge Koussevitzki qui laisse son empreinte sur le jeune chef. Il repère son talent et l’engage comme assistant.
Bernstein est également fasciné par Gustav Mahler (1860-1911), d’origine juive, qui fut tout comme lui compositeur, pianiste et chef d’orchestre. Bernstein défend sa musique avec ferveur durant toute sa carrière.

 

Des débuts fulgurants
En 1943, Leonard Bernstein devient chef assistant à l’Orchestre Philharmonique de New York. Un concours de circonstances vient accélérer le début de sa carrière : il doit remplacer au pied levé Bruno Walter lors d’un concert diffusé à la radio et ce, sans répétition. Bernstein brille ce soir-là. Dès le lendemain, alors qu’il n’a que 25 ans, il devient célèbre dans toute l’Amérique. Suit pour lui l’une des plus brillantes carrières de chef d’orchestre du XXe siècle.

 

L’interprète
Leonard Bernstein dirige des orchestres en Amérique, en Europe et en Asie. Il fait découvrir la musique de ses contemporains autant qu’il revisite les grands compositeurs, du baroque à la musique du XXe siècle. C’est le premier chef américain de naissance qui obtient la direction de l’Orchestre Philharmonique de New York et qui est invité à la Scala de Milan.
En tant que pianiste, il se produit en soliste et en musique de chambre. Il laisse plus de 400 enregistrements qui font encore référence aujourd’hui ainsi que de nombreuses vidéos. Musicien engagé, il est présent lors d’instants historiques, comme la célébration de la chute du mur de Berlin pour laquelle il dirige la Symphonie n° 9 de Beethoven de chaque côté du mur.

 

Le compositeur
Comédies musicales, symphonies, ballets, musique de chambre, musique sacrée, mélodies, œuvres pour piano ; malgré l’intensité de son activité de chef et de pédagogue, Leonard Bernstein trouve le temps d’explorer tous ces genres. Ses œuvres reflètent sa personnalité, celle d’un musicien fougueux et énergique, sensible et préoccupé par les problèmes sociaux de son époque, mais aussi celle d’un homme généreux, empreint de spiritualité et de foi en l’humanité. Il manie avec aisance les styles - jazz, pop, classique, musique populaire, folklore, choral religieux - qu’il mêle dans une musique représentative de l’Amérique du XXe siècle.

 

Le pédagogue
Transmettre et partager est une passion de Bernstein. Cours, conférences, concerts éducatifs, émissions télévisées…, il emploie tous les moyens existants pour toucher le plus large public possible, même les plus jeunes à qui il offre encore aujourd’hui, grâce à ses enregistrements, une série de concerts durant lesquels il dévoile les coulisses de la musique classique. C’est à Tanglewood qu’il dirige son dernier concert avant d’annoncer qu’il se retire. Il meurt trois jours plus tard d’une congestion cérébrale, le 14 octobre 1990.

BON CONCERT À VOUS

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